Le premier DC-8-62CF
En 1974, avec
l’ouverture de l’aéroport Charles De Gaulle, l’UTA déplace son
activité commerciale et une partie de ses services techniques vers
Roissy.
À partir du 18 mars 1974, les avions de l’escadron Estérel font également mouvement vers Roissy. Les besoins de la DIRCEN ne cessant de croître, les trois DC-8 affectés aux vols long-courriers ne suffisent pas, d’autant que le retrait des DC-6B du service actif est proche. L’armée de l’Air, une nouvelle fois, se tourne vers UTA en vue d’acquérir un DC-8 « allongé ».
Par souci de standardisation des flottes, un accord est passé entre la compagnie finlandaise Finnair et UTA pour un échange de DC-8 série 60. Le 25 septembre 1975, Finnair accepte d’effectuer une vente-échange avec la compagnie UTA, pour le DC-8-62CF c/n 46043 immatriculé OH-LFV. Après sa mise aux standards, le DC-8-62CF c/n 46043 est réceptionné et pris en compte par l’armée de l’Air le 26 janvier 1976. Son indicatif militaire devient F-RAFD et il est aussitôt affecté à l’ET 03/060 Estérel.
Au début des années 80, la flotte des DC-8 du COTAM se compose donc de quatre appareils, trois DC-8-55F et un DC-8-62CF. Par souci d’uniformisation et de standardisation, mais aussi d’économie d’énergie, le DC-8-33 «SARIGuE » F-RAFE est modifié en version 53 par UTA Industries dans ses locaux du Bourget. Les anciens Pratt and Whitney JT4A sont aussi remplacés par des réacteurs « Turbofans » JT3D à double flux plus puissants et surtout moins gourmands. À l’issue de cette transformation, le F-RAFE prend la nouvelle dénomination DC-8-531S et effectue au Bourget, le 3 avril 1980, le deuxième « premier vol » de sa carrière.
À cette époque, les perspectives commerciales du programme franco-américain CFM 56 commencent à percer sensiblement avec la possible remotorisation des Boeing 707, C et KC-135, Boeing 737, mais aussi les Douglas DC-8 série 60. Qui plus est, l’ombre de la FAR.36 Stage 2 et 3 (document relatif aux normes de bruit tant lors des survols que des atterrissages ou décollages et dont les mesures seront appliquées dès 1985, touchant ainsi la première génération de jets) se profile à l’horizon, laissant entrevoir un possible rajeunissement de certains avions pénalisés par des réacteurs trop bruyants.
À partir du 18 mars 1974, les avions de l’escadron Estérel font également mouvement vers Roissy. Les besoins de la DIRCEN ne cessant de croître, les trois DC-8 affectés aux vols long-courriers ne suffisent pas, d’autant que le retrait des DC-6B du service actif est proche. L’armée de l’Air, une nouvelle fois, se tourne vers UTA en vue d’acquérir un DC-8 « allongé ».
Par souci de standardisation des flottes, un accord est passé entre la compagnie finlandaise Finnair et UTA pour un échange de DC-8 série 60. Le 25 septembre 1975, Finnair accepte d’effectuer une vente-échange avec la compagnie UTA, pour le DC-8-62CF c/n 46043 immatriculé OH-LFV. Après sa mise aux standards, le DC-8-62CF c/n 46043 est réceptionné et pris en compte par l’armée de l’Air le 26 janvier 1976. Son indicatif militaire devient F-RAFD et il est aussitôt affecté à l’ET 03/060 Estérel.
Au début des années 80, la flotte des DC-8 du COTAM se compose donc de quatre appareils, trois DC-8-55F et un DC-8-62CF. Par souci d’uniformisation et de standardisation, mais aussi d’économie d’énergie, le DC-8-33 «SARIGuE » F-RAFE est modifié en version 53 par UTA Industries dans ses locaux du Bourget. Les anciens Pratt and Whitney JT4A sont aussi remplacés par des réacteurs « Turbofans » JT3D à double flux plus puissants et surtout moins gourmands. À l’issue de cette transformation, le F-RAFE prend la nouvelle dénomination DC-8-531S et effectue au Bourget, le 3 avril 1980, le deuxième « premier vol » de sa carrière.
À cette époque, les perspectives commerciales du programme franco-américain CFM 56 commencent à percer sensiblement avec la possible remotorisation des Boeing 707, C et KC-135, Boeing 737, mais aussi les Douglas DC-8 série 60. Qui plus est, l’ombre de la FAR.36 Stage 2 et 3 (document relatif aux normes de bruit tant lors des survols que des atterrissages ou décollages et dont les mesures seront appliquées dès 1985, touchant ainsi la première génération de jets) se profile à l’horizon, laissant entrevoir un possible rajeunissement de certains avions pénalisés par des réacteurs trop bruyants.
Premier DC-8-62CF de l'armée de l'Air, le F-RAFD (c/n46043) montre ici son fuselage allongé et une motorisation bien différente des versions dash 55. Roissy 25 mai 1982.